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Real Madrid – PSG : un choix de cœur

« Après, quand on est sous les couleurs de l’OM, et que ce soir, dans les forces en présence, il y a le meilleur joueur français de tous les temps, qui est originaire de la Castellane, on ne peut être que pour le Real Madrid, évidemment ». Ces propos, nous les devons à Rudi Garcia, l’entraîneur de l’OM ; à l’occasion du match aller des 8èmes de finale de la Champions League qui opposera le Real Madrid au PSG ce soir (20H45 /beIN SPORTS 1).

A-t-il raison ? Non ! Suis-je une fan hystérique des hommes d’Emery ? Non plus. Même pas une fan tout court. Mais mon cœur sera français dans trois heures. Même endormie. Mon cœur battra pour espérer voir une équipe française aller le plus loin dans la compétition. Mon cœur battra pour soutenir, par la pensée, un cœur qui battra dix mille fois plus fort pour ce groupe qu’il aime tant… Croire. Lutter. Tomber. Une fois, plusieurs fois même. Mais se relever et tenter de tenir debout du mieux possible.

J’ai envie d’espérer, de penser que tout peut arriver. L’année dernière déjà, peu de monde pensait que le PSG pouvait battre le Barça. Ne parlons pas du match retour qui reste difficile dans les esprits des grands fans. Mais au moins du match aller. Les Français avaient tout de même marqué quatre buts. J’ai envie d’être optimiste. Et de contredire M. Garcia. Je peux comprendre qu’il soit difficile de faire des choix. « Choisir, c’est renoncer », affirmait André Gide. Je renonce donc à me ranger du côté des supporters des Espagnols. Les pronostics de divers journalistes sportifs sont très partagés sur le favori de ce soir. De mon côté, une petite voix intérieure criera « Ici c’est Pariiis ! ».

Une sorte de mini déclaration en ce 14 Février. Il y a un an jour pour jour, le PSG montrait l’étendue de ses capacités face aux Blaugranas. Alors pour la deuxième année consécutive d’un match aller de 8èmes de finale de Champions League, supportons Mbappé et ses coéquipiers contre ‎Los Blancos !

Audrey

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¡Felicidades Paris!

« Ici c’est Paris » !

Hier, les Blaugranas l’ont bien compris.

Une défaite à l’extérieur, quatre buts à zéro :

Tout d’abord, c’est historique.

Ensuite, c’était un peu comme être un bateau qui prenait l’eau,

Et qui n’allait jamais pouvoir traverser l’Atlantique.

Le Barça a bu la tasse, et pas qu’un peu.

Comme le dit L’Equipe, le PSG a été « prodigieux ».

Coup franc, tirs cadré et en plein lucarne, coup de pied rasant :

Les hommes d’Unai Emery ont été épatants.

Un jeu de toute beauté ;

Une composition qui se finit en accord parfait.

A présent, nous attendons le 8 mars avec impatience,

Même si le match retour au Camp Nou

Risque d’être un challenge avec une autre ambiance,

Avec des Catalans prêts à vouloir, à leur tour, enfoncer le clou.

La mission semble quasi impossible.

Côté français, restons prudents sur un quart de finale directement accessible.

Julian, Edinson, Angel,

Continuez de nous faire rêver,

Continuez de vous laisser pousser les ailes,

Afin d’atteindre la plus haute marche tant espérée.

A.

 

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Fais pas ci, fais pas ça

Prends garde à toi ! Oui, toi, joueur de football professionnel. Non, non, je ne répète pas les paroles du célèbre Carmen de Bizet mais plutôt celles de ton coach qui va scruter tes moindres faits et gestes. Tu vas vite te reconnaître, toi qui gambade sur les pelouses de Manchester, que tu sois à Man United ou Man City. Pas de quartier. Tout le monde au même régime !

La ligue des Sudistes

La semaine dernière, on apprenait ainsi, par l’intermédiaire du Sun, que Pep Guardiola allait interdire à ses « citizens » de manger de la pizza dans les vestiaires. Tu rêvais d’une Calabraise ou encore mieux d’une pizza au reblochon et pommes de terre entre deux mi-temps ? Fini !

Et pas la peine de tenter un « Pep’, au moins une végétarienne, c’est des légumes, c’est plein de vitamines, por favooorrr ». Nada. Niet. Pain sec et eau froide. Remets tes crampons et retourne sous la flotte plus vite que ça ! Non, mais. Pour un peu, l’ancien entraîneur de Barça et du Bayern ferait passer un commandant des forces spéciales pour une fillette de 3 ans, avec des couettes, qui, de sa voix douce, agiterait sa baguette de princesse pour dire à ses poupées ou ses figurines-soldats « allez les filles, on rampe dans la boue et j’veux pas entendre la moindre plainte ». ¿Entiendes?

Tout juste remise de mes émotions, qu’apprends-je par l’intermédiaire du Daily Star cette fois-ci ? C’est au tour de Roséééé Mouriniooo (non, je ne suis pas ivre en écrivant, c’est pour mieux visualiser la superbe prononciation) d’interdire de partir à la chasse au Pokémon dans les 48h précédant un match. José. José Mourinho. Regarde moi bien dans les yeux. Você é louco? Tu comptes empêcher un Red Devil de partir à la conquête d’un pote à Pikachu alors que tout le monde est en train d’abandonner femmes et enfants pour choper un petit être imaginaire ? Vraiment, où va-t-on…

Je crois que l’acclimatation de l’Espagnol et du Portugais n’est pas totalement réussie…à moins que ce ne soit le Monde qui ait pris un sérieux coup de chaud sur la tête ? Allez savoir…

Audrey

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Paris-Reykjavik

‘Paris-Seychelles’, le titre était déjà pris. Ce Julien Doré, quel précurseur. Et puis, les Seychelles, c’est trop surfait. Le sable chaud, les températures qui avoisinent en continu les 30 degrés, ça colle pas trop au paysage ambiant de ces dernières semaines. On est plutôt en mode plaid et feu de cheminée. Et puis, on a plutôt d’autres paysages en tête depuis lundi dernier : des volcans et leurs noms imprononçables, des sources d’eaux chaudes alors qu’il fait -10 degrés à l’extérieur, mais aussi et, fort heureusement, des testicules de mouton bouillis pour nous revigorer. Je parle de l’Islande bien sûr, qui a sorti l’Angleterre de cet Euro 2016 (2-1).

Une fois mon cœur brisé pour la seconde fois en l’espace (seulement) de quatre jours, des litres de larmes versées et une plaquette de Xanax avalée, j’ai repris tant bien que mal le dessus au fil de la semaine.

L’Islande, un petit pays mais une grande équipe

Affronter les Islandais en quarts de finale, c’est loin d’être le déshonneur ! Bon déjà, parce qu’en ayant des ancêtres du Grand Nord, je peux pas les détester. Et puis, quand on pense que des pays dont je ne citerai pas le nom (indice : CR7 ; désolée pour les potes du pays) sont arrivés en demi en faisant des matchs de brin (les lecteurs Ch’tis sauront de quoi je parle), au moins, je me dis que la France va avoir des adversaires à la hauteur du match et de la compétition en général.

On résume le parcours de ces hommes venus du froid : aucune défaite ! Deux nuls, contre le Portugal et la Hongrie, et deux victoires contre l’Autriche et l’Angleterre donc. Et une constante dans leurs résultats : 1-1 et 2-1 lors des rencontres. Pas mal pour un pays de 330 000 habitants qui ne comptent que 100 joueurs professionnels ! Surtout qu’il n’y a pas la masse de place pour se préparer dans des conditions adéquates non plus, avec seulement sept terrains synthétiques couverts, de taille standard, sur l’ensemble du territoire islandais. A titre de comparaison, la France en a dix fois plus. Je vous parle même pas des différences de salaire entre les joueurs ni les budgets alloués au ballon rond entre les deux pays. Et encore, quand tu penses que l’entraîneur Heimir Hallgrimsson, pour ne citer que lui, jongle entre les plans en 4/4/2 et les blanchiments de dents (oui, oui, il est dentiste). Respect.

Bref, les mecs jouent pour le plaisir, avec leurs tripes, et en étant solidaires. Mais avec force et détermination. Ils n’ont peur de rien. Ils sont bien dans leurs crampons depuis le début du tournoi. Nos fans de haddock sont dopés à la fois par le soutien incroyable de (presque) tous leurs compatriotes qui ont débarqué dans l’Hexagone et par de la compote de pommes, made in France svp (d’après nos confrères d’Europe 1).

Alors, est-ce-que les joueurs de Didier Deschamps vont trouver la parade suffisamment tôt pour mettre à mal cette équipe d’Islande  ? Vont-ils enfin se libérer dès l’entame de match ou allons nous devoir retenir notre souffle jusque dans les dernières minutes pour voir un Antoine nous délivrer encore une fois ?

Une chose est sûre pour ce soir, la victoire sera ‘bleu blanc rouge’. Français, Islandais, faites nous voyager.

A.

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Dernières tendances pour le Ballon d’Or : on prend (quasi) les mêmes et on recommence

Bim bam boum. Patatras. Pas de grande(s) surprise(s) lorsque la FIFA a dévoilé hier le nom des trois joueurs finalistes pour le Ballon d’Or 2015, dont la cérémonie se déroulera le 11 janvier prochain.

Comme l’année dernière, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo – qui remet encore en jeu sa baballe dorée – seront de la partie. Seule nouveauté, l’arrivée du petit Neymar dans le trio. Une finale qui, une fois de plus, sent le sable chaud avec un Argentin, un Portugais et un Brésilien. Caramba !

Discrimination à la récompense ?

L’embauche étant déjà faite, et qui plus est, dans les plus grands clubs européens, il est légitime ici de se demander pourquoi un footballeur belge ou français ne figure pas au sein du dernier carré. Par les temps qui courent, est-ce-que les organisateurs ne veulent pas prendre le risque de voir la cérémonie quelque peu perturbée ou que d’hypothétiques vidéos montrant leur potentielle souplesse une fois la nuit tombée y soit diffusées ? Allons, allons, c’est bien mal juger un Eden Hazard ou un Karim Benzema…C’est vrai ça, les gars, faudrait changer un peu vos habitudes et mettre en lumière ceux qui restent – injustement – dans l’ombre.

Une seule certitude : la surprise vestimentaire

En vrai, l’unique et grande question que tout le monde se pose c’est : est-ce-que Neymar arrivera à rivaliser avec les fashion (faux-)pas de ses copains ? Les joueurs du Barça et du Real Madrid nous habituent à des looks toujours plus surprenants les uns que les autres. Petits pois, brillants sur le costard et les oreilles, le pot entier de gel renversé sur la soyeuse chevelure, tout est méticuleusement préparé. Vu que rien de les arrête, on espère que le joueur brésilien du Barça nous impressionnera – au moins – par un look audacieux; juste histoire de clouer un peu le bec aux habituels nominés.

Verdict dans un mois et demi. Je ne sais pas vous, mais moi, je trépigne d’impatience pour savoir si ça sera un imprimé rétro ou un velours bleu des mers du Sud…

Adios amigos y hasta pronto. Beijos.

Audrey

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FIFA Gate : faites vos jeux, rien ne va plus !

Aujourd’hui, ce n’est pas un, ni deux, mais trois hauts gradés de la FIFA qui ont été suspendus provisoirement 90 jours par la commission d’éthique de la Fédération Internationale de Football ; qui n’a toutefois pas donné les raisons précises de sa sentence. Non seulement, les sanctions entrent en vigueur immédiatement mais peuvent être prolongées jusqu’à 45 jours pour trois d’entre eux, à savoir Joseph Blatter, boss de la Fédé’, Michel Platini, qui le veut lui succéder, ainsi que Jérôme Valcke, secrétaire général. Le dernier représentant incriminé dans cette mystérieuse affaire est le vice-président de la FIFA, Chung Mong-Joon, qui a carrément été radié de l’organisation pour une durée de six ans.

Les têtes commencent à tomber. Est-ce en lien avec la procédure pénale suisse qui vise Papi Sepp, soupçonné notamment d’un versement illégal de 1,8 millions d’euros en faveur de Mich’ Mich’ ?

Seul le Dieu du poker (menteur) le sait. Car oui, on a l’impression d’être assis autour d’une table avec ces quatre joueurs, essayant tous à leur manière de bluffer, manipulant de grosses sommes d’argent et allant toujours plus loin dans la surenchère. Pour l’instant, aucun n’a voulu se coucher, dans la réalité, démissionner de ses fonctions. Pire, Jéjé a été gentiment écarté de la table le 18 septembre dernier, accusé d’avoir tiré profit de la vente de billets pour la Coupe du monde. J’ai l’impression d’être à la table « magouilles et compagnie », mais bon, présomption d’innocence avant tout. On attend de voir qui va perdre sa chemise en premier. Ou plutôt qui va se la faire arracher avec force, tel un DRH de chez Air France.

Ceci dit, avec cette décision de la commission d’éthique, c’est Michel qui vient de prendre un sérieux coup de froid ! Il ne pourra plus prétendre à devenir le roi de la Fédé’ car sa suspension va l’empêcher en théorie de poser sa candidature d’ici au 26 octobre. Le premier concerné maintient pourtant toujours ses cartes en main pour accéder au trône. Seul l’avenir nous dira si son CV et sa lettre de motivation sont invalidés ; même si on voit plutôt clair dans le jeu de la commission d’éthique.

Le poker. C’est l’histoire de stratégie et de chance, en repoussant toujours plus loin les limites du bluff. Mais à trop vouloir faire mumuse avec ses jetons, on peut finir à poil, et plus rapidement que prévu. Alors les gars, surveillez vos popotins. Et mettez une petite laine car l’hiver risque d’être rude… Allez, bisous.

Audrey

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Coups de crampons

On m’a parlé du foot féminin

6 juillet 2015. 1h06. Le sacre de Carli Lloyd. 2h40. Les larmes sur les joues américaines. Abby Wambach court embrasser sa femme. L’image fera le tour du monde. Christie Rampone soulève la coupe à ses côtés. Meghan Klingenberg entame un tour d’honneur avec le drapeau étoilé. Je crois que c’est à cet instant que je suis tombée amoureuse du football féminin et de la National Women’s Soccer League.

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Pedro signe à Londres

Barré par la MSN au Barça, Pedro devait renforcer l’aile droite de Manchester United. Mais à la dernière minute, le joueur a fini par choisir Chelsea. Qu’est-ce qui a fait pencher la balance vers le bleu plutôt que le rouge ? Un appel flatteur de José Mourinho, un message amical de son pote Cesc, mais aussi… un coup de fil de Madame Fabregas à sa propre épouse.  Et voilà comment nait une passion soudaine pour Chelsea, ou plutôt pour la capitale britannique…

C’est un fait : pour un joueur étranger, vivre à Londres, c’est quand même plus sympa qu’à Manchester. Moins de pluie, plus d’activités culturelles (laissons le bénéfice du doute aux footballeurs), de grands magasins et, bien sûr, des lieux de sortie. La City en verre, ça vaut mieux que les briques rouges. Pourtant, on peut se demander où est la logique sportive là dedans.

Certes, Chelsea est loin d’être un club de seconde zone, et Manchester United n’a plus le lustre de la fin de la dernière décennie. Mais comment un amoureux du Barça comme Pedro, apôtre du jeu offensif, rechignant presque à partir, peut être enthousiaste à l’idée de rejoindre l’équipe froidement efficace et pragmatique de Mourinho ? En toute objectivité, Chelsea ne montre plus grand chose en terme de football depuis le milieu de la dernière saison. A l’opposé, même s’il peine à mettre en place un jeu attractif, Van Gaal tente d’appliquer des principes footballistiques qui se rapprochent de ceux du Barça : possession, disponibilité, étouffement de l’adversaire. Difficile de croire qu’un professionnel comme Pedro ait à craindre la discipline intransigeante de Van Gaal. Peu de chance non plus qu’il squatte le banc de touche tant Mata ne semble pas à sa place sur le côté droit. Pedro aurait été comme un poisson dans l’eau dans cette équipe.

L’environnement avant tout

C’est là que la réalité d’un club de foot frappe ceux qui vivent leur passion par internet ou devant la télévision. Les clubs de foot sont des entreprises, mais ce ne sont pas encore des franchises comme en NBA. On ne peut pas les déplacer d’une ville à l’autre selon le bon vouloir du propriétaire. Manchester United est un club prestigieux et toujours attractif, mais il reste irrémédiablement attaché à l’ennuyeuse et morose ville de Manchester. Et certains joueurs ne s’y font pas. Après l’entrainement quotidien, les journées sont longues, et la déprime guette. Di Maria n’était pas à l’aise dans la ville et a souffert d’un cambriolage ? Il a perdu son football et est vite parti. La femme de De Gea ne supporte pas la ville ? Le gardien, pourtant promis à la gloire éternelle chez les Red Devils, va sans doute rejoindre le Real.

Le PSG est devenu un grand club aussi grâce à Paris

Évidemment, d’autres facteurs interviennent dans ces décisions. Mais certains faits ne trompent pas. Combien de stars de classe mondiale confirmées ont été recrutées par les clubs du nord de l’Angleterre ? 0. Ronaldo, Aguero, Suarez, tous ces joueurs ont explosé dans le Nord et sont devenues des stars. Mais s’ils avaient atteint tout leur potentiel sportif ailleurs, auraient-ils rejoint ces clubs ? Pas certain. La comparaison entre le PSG et Manchester City est frappante. Le club de notre prestigieuse capitale a réussi à concrétiser son projet à une vitesse incroyable. Après deux petites années, les Qataris ont réussi à choper Zlatan et Thiago Silva, des furioclasse. Manchester City a mis des années et a engagé des millions pour acheter des joueurs bons -mais pas très bons- avant de rendre leur projet crédible et leur équipe compétitive. Même si le sportif, l’argent et l’histoire d’une équipe comptent, le prestige de la ville qu’un club représente est bel et bien un facteur essentiel de sa réussite (sur le marché des transferts, du moins).

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Analyses

Blatter, le (faux) bon, la (vraie) brute, (et au final), le truand

Ça faisait longtemps ! « Seppi », tes frasques plus ou moins cachées m’avaient manqué.

La semaine dernière, la fédération internationale de football que tu diriges depuis 1998, a été mise en cause par les méchants cow-boys venus de l’Ouest. Ils ont même osé venir directement sur tes terres, en lançant leurs lassos autour de sept de tes sous-fifres, gentillement réunis dans une auberge de luxe pour te réélire une cinquième fois, seulement. Soupçonnés de corruption, et plus précisément, d’avoir récolté 150 millions de dollars en pots-de-vin depuis 15 ans en échange de droits télé ou de marketing, tes fidèles lieutenants sont de sacrés négociateurs. Et ta garde rapprochée, j’ai nommé le dircom’ Walter de Gregorio, a assuré que, non, non tu n’étais « pas impliqué » dans les combines des sept voleurs. Seppi, bien sûr, c’est toi Ali Baba. « Sésame, ouvre toi » ! Le gentil à la FIFA c’est toi !

Euh…j’arrête le calumet de la paix. Je dégaine mon colt plus rapidement que Lucky Luke et j’envoie les balles plus vite que Roger Federer. Joseph Blatter, préparez vos oreilles, ça va siffler !

Un Suisse, la Suisse, les p’tites fleurs, les montagnes, la belle image de façade.

Né à Viège il y a 79 ans et dirigeant une organisation ayant son siège à Zurich, on peut dire que vous incarnez, M. Blatter, un symbole de la confédération helvétique. Là où poussent les edelweiss, où s’arrêtent les voitures 200 mètres avant en vous voyant à un passage piéton, où – d’un simple regard -, on vous donne l’impression que vous allez être mis en prison pour avoir cueilli une pâquerette dans un Rosengarten [ça rappellera des souvenirs à certain(e)s…]. Mais là aussi où règnent les secrets fiscaux (plus pour très longtemps oui bon, certes) et sportifs donc.

Combien de fois, avez-vous été soupçonné M. Le Président ? On ne compte plus les scandales sous votre ère où vous avez réussi à être dédouané à chaque fois. Blanc comme neige soit disant, faute de preuves, d’incompétence judiciaire ou de retrait soudain de vos adversaires. L’affaire ISL en 2001, 10 ans plus tard, le cas Bin Hammam, et maintenant, l’attribution de la coupe du Monde au Qatar pour 2022. On continue la liste ?

Bien sûr, pour échapper aux tirs de la justice, cela demande un sens aiguisé de la magouille et, pour rester sur le trône, un sacré comportement où la morale est rejetée dans les cercles de l’enfer.

Sepp, l’as de la gâchette

Le Président de la FIFA est connu pour ses sorties verbales désopilantes. Trouver une proximité entre le Qatar et Daech puis nier l’esclavagisme dans le pays ou encore encourager les joueuses à porter des shorts moulants pour promouvoir le foot féminin, Sepp, c’est celui qui va toujours plus loin dans les déclarations chocs.

Outre ses propos fracassants, M. Blatter, c’est celui qui n’a pas peur de prendre des gants pour écarter les gens gênants sur son chemin. Pour The Guardian, c’est « un dictateur », l’ancien attaquant brésilien Romario lui donne le doux surnom de « son of a bitch ». Même le sérieux journal suisse Le Temps estime qu’il fait honte à son pays. Et ce n’est pas certains de ses anciens collaborateurs qui redoreront le portrait de Blatter. Selon un ancien cadre de la FIFA, « quand les hommes autour de lui deviennent trop forts, il les élimine, il les tue ».* Voilà qui est dit !

Malgré les « affaires », vous continuez d’imposer votre suprématie, et d’une certaine manière, d’appliquer une politique de la terreur en évinçant vos concurrents. Voilà qui vous fait un point commun avec un certain Vladimir, qui a d’ailleurs pris votre défense en dénonçant l’ingérence de la justice américaine dans la popote de la fédération internationale. Tiens, tiens, mais au fait, n’y aurait-il pas une coupe de monde de foot prévue en Russie dans trois ans… ? Tout cela prend un tournant politique alors qu’il y a déjà bien assez de conflits entre les grandes puissances mondiales.

Seppi, tu fous le bordel encore une fois. Seppi, encore une fois tu as menti alors que tu avais juré ne pas vouloir briguer un 5e mandat. Seppi, mon petit, tôt ou tard, tes agissements ne resteront pas impunis. Les secrets finissent un jour ou l’autre par être bannis. Et qui sait, peut-être que, comme dans le cadre bancaire, c’est ton pays qui te mettra au tapis.

Audrey

[* propos repris dans L’Express et Libération]

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UEFA : heureusement, les femmes sont là

Alors que la presse porte toute son attention

Sur la défaite du Real contre la Juventus de Turin,

Un autre évènement pourrait se produire ce soir à Berlin :

La victoire des filles du PSG en finale de la Ligue des Champions.

Et oui, il n’y a pas que les mecs qui savent jouer au ballon rond !

Les femmes assurent mieux qu’un Ibrahimovic.

Il y en a plus d’un qui va se retrouver comme un con

De voir que les nanas sont performantes et pas des *bitch*.

Non seulement les footballeuses sont douées,

Mais elles évoluent avec énormément moins de moyens financiers.

480 millions pour la section masculine du PSG contre 7 millions pour les filles de Farid Benstiti.

Il n’y a pas à dire : ils ont le sens des priorités les Qataris…

Ne partant pas favorites face à leurs adversaires de Francfort,

Déjà sacrées à trois reprises,

Nous espérons que les françaises créeront la surprise,

Ne serait-ce-que pour récompenser tous leurs efforts.

Allez, tous devant vos télés,

Le coup de sifflet vient d’être donné.

Audrey

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